Introduction :
En France, dès 1979, c’est nous pouvons voir apparaître la production de dessins animés à la télévision qu'il soit populaires ou animes (Goldorak, Albator), il déferle sur la seconde chaîne nationale puis sur TF1 avec le Club Dorothée.
Avant 1990 le manga est assimilé par les français au shojo et au shonen, genres de manga plutôt destinés aux enfants, le public méconnaissant les autres productions.
Ce sont ensuite grâce à des éditeurs comme Glénat ou Tonkam, que le grand public découvrent ces nouveaux genres si particulier de la bande dessinée.
Les genres des mangas sont définis en fonction du public auquel ils sont destinés.
Voici les différents genres existant et le public auquel ils sont rattachés; nous verrons pour chacun de ces genres quelques exemples de manga a lire ou à regarder sur vos écrans.
Shonen :
Une grande partie de la BD japonaise est destinée aux garçons, de 10 à 15 ans environ.
Elle encourage l’adolescent à développer des énergies positives : le courage, la persévérance, l’amitié ou encore le don de soi.
La plupart des récits met en avant un héros juvénile auquel le lecteur s’identifie facilement, mais il possède aussi un talent caché qui lui permettra de se dépasser et d’accomplir de grandes choses. Le lecteur est immédiatement plongé dans l’action. Les auteurs optent d’ailleurs souvent pour une mise en page qui exaltent les prouesses de leurs personnages.
Exemples: One Piece de Eiichiro Oda
Shojo :
Ce terme signifie "jeune fille". Le shojo s’adresse aux écolières, collégiennes, lycéennes ! Il est un peu l'équivalent du shonen mais destiné a un public féminin. Les récits abordent des sujets variés tels que la musique, le sport, l’école, la mode avec souvent des histoires d’amour en toile de fond.
La plupart du temps ils sont réalisés par des auteurs féminins.
Ce genre possède évidemment ses propres codes graphiques : les personnages sont longilignes aux visages finement détaillés. Il offre une grande créativité en matière de mise en page.
Exemples : Fruits basket de Natsuki Takaya
Kodomo :
Ce mot signifie "enfant".
Ici, les mangas ciblent un public plus jeune que le shonen et le shojo, de 6 à 11 ans. La principale fonction du kodomo et de divertir les enfants (filles et garçons). Le succès de certains d’entre eux, comme Pokémon, élargit leur audience.
Exemples : Pokémon de Hidenori Kusaka
Seinen :
Récits d’aventure, intrigues sentimentales, thrillers ou chroniques de la vie quotidienne, les mangas pour adultes abordent tous les thèmes et tous les registres imaginables. Sujets, univers, graphismes varient, du réalisme le plus sobre à l’outrance, qu’elle soit comique ou dramatique. Les récits sont pour la plupart graves, intimistes, ou au contraire épiques.
Si ce type de manga reprend les thèmes abordés dans les shonens, les intrigues sont plus complexes et les personnages plus subtils et plus difficiles a cerner.
Exemple : Akira de Katsuhiro Otomo
Young Seinen :
Ce genre de manga ce situe juste entre shonen et seinen, il s'adresse aux jeunes adultes, lycéens et étudiants, il traite pour la plupart du temps de science-fiction,de sport ou de combat. Les dessins de ce style sont plus réalistes.
Exemples : Happy Mania de Moyoko Anno
Josei :
C’est le pendant féminin du seinen. On l’appelle également «ladies comic».
Les intrigues y sont plus complexes que dans le shojo. Les relations amoureuses, la séduction sont souvent les sujets principaux de ces récits, tout comme les préoccupations des jeunes femmes modernes telles que le célibat, le travail, le partenaire idéal.
Exemples : Nonamour de Kyoko Okazaki
Anime :
Prononcé animé, il s’agit d’une série télévisée ou d’un film d’animation japonais. Ces réalisations ont largement contribué en France à l’implantation des mangas. Les films d’animation ont connu le succès au Japon dès la première série, Astro Boy, créée en 1963. Elle est suivie en 1965 du Roi Léo puis des films de science fiction tels Goldorak et Albator. Ceux-ci arrivent en France en 1978 dans l’émission Récré A2 où Candy et Tom Sawyer ont aussi leurs heures de gloire. A partir de 1980, la France produit ses propres séries en s’entourant de professionnels japonais. Le Club Dorothée se fait l’écho de ces réalisations et permet l’importation massive de japanimation. Une nouvelle reconnaissance du grand public arrive en 1997 avec les réalisations de Miyazaki telles que Princesse Mononoké ou le Voyage de Chihiro, mais aussi les personnages Pokémons créés par Satoshi Tajiri !
Exemples : Ghost in the shell de Mamoru Oshii
Conclusion :
Nous avons pu voir qu'il existe énormément de variétés de mangas, la plupart de ces genres permet de suivre un Japonais tout au long de sa vie et l'aide à surmonter les épreuves difficiles. Il existe tellement de genres de mangas que nous n'avons détaillé ici que les plus connus et plus répandus. Grâce à cette large gamme de choix, vous trouverez certainement votre bonheur...
Il ne reste plus qu'a définir dans quel type de lecture vous voulez vous lancer.
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